Ondes : une étude établit la causalité pour l’électrosensibilité !
Paris, le 06 Janvier 2016
Une étude de l’ARTAC (Association pour la Recherche Thérapeutique AntiCancéreuse www.artac.info) a pu (enfin!) détecter des marqueurs biologiques communs entre électrohypersensibilité et sensibilité chimique multiple pour établir le diagnostic objectif et la caractérisation d’une même pathologie. L’une et l’autre affection ont une origine environnementale, et qu’elles soient liées aux champs électromagnétiques et/ou aux produits chimiques est hautement probable.
Belpomme D, Campagnac C, Irigaray P. Reliable disease biomarkers characterizing and identifying
electrohypersensitivity and Multiple Chemical Sensitivity as two etiopathogenic aspects of a unique
pathological disorder. Rev Environ Health. 2015 Dec 1;30(4):251-71
La controverse sur les causes de l’Electrohypersensibilité (EHS) et de la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) réside dans l’absence de critères diagnostics reconnus en raison du manque de biomarqueurs objectifs. Depuis 2009, l’ARTAC a investigué cliniquement et biologiquement 1216 cas de malades se disant être atteints d’EHS et/ou de MCS.
Les données personnelles de l’étude révèlent qu’EHS (électro -sensibilité) et MCS (chimico -sensibilité) peuvent êtreobjectivement caractérisées et diagnostiquées par des tests simples. Chacune des deux affections impliqueen effet une hyperhistaminémie et un stress oxydant liés à une inflammation, une réponse auto-immune,une hypoperfusion dans la région capsulotalamique, une ouverture de la BHE (barrière hématoencéphalique), ainsi qu’un déficit en mélatonine.
L’ensemble de ces éléments démontrent donc que les malades se réclamant d’une électrohypersensibilité et/ou d’une sensibilité multiples aux produits chimiques sont de vrais malades, que leur affection ne relève nullement d’une pathologie psychiatrique ou même psychosomatique.
En outre ces résultats suggèrent très fortement la possibilité d’un risque augmenté de maladiesneurodégénératives chroniques chez ces patients. Ces études se poursuivent dans le cadre de collaborations internationales.
Pour Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits, « L’étude de l’ARTAC a pu mettre en lumière des
biomarqueurs objectifs tant pour l’électrosensibilité que pour la chimico-sensibilité. Ceci est de nature à
éteindre cette polémique scientifique artificielle qui ne sert que les intérêts économiques de court-terme
des industriels au détriment de la santé publique. J’appelle les pouvoirs publics à mettre en place de
toute urgence les politiques publiques d’exposition du public que Robin des Toits préconise depuis trop
longtemps. »
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